FAQ

Plusieurs options s’offrent à vous. Vous pouvez stocker le surplus pour une consommation différée ou l’injecter sur le réseau, avec ou sans revente.

En autoconsommation individuelle, si vous ne pouvez pas consommer toute votre production instantanément, vous pouvez vendre vos kWh non-consommés à 0,10€/kWh, ou les injecter gratuitement sur le réseau si vous avez installé vos panneaux vous-même. Pour une autoconsommation optimisée, vous pouvez également installer des batteries pour stocker l’électricité non consommée.

Mais attention, les batteries ne permettent pas toujours de stocker toute la production. Dans ce cas, le surplus peut être injecté sur le réseau de distribution si le site est raccordé, ou si le site est isolé, l’installation doit être dimensionnée avec précision.

Enfin, pour les professionnels avec de grands bâtiments et de petites consommations électriques, la vente totale peut être une option, mais elle n’est plus très pertinente pour les particuliers, le tarif de rachat ayant fortement baissé ces dernières années.

Si vous envisagez de passer à l’autoconsommation solaire, sachez que des aides financières sont disponibles pour vous aider à réduire les coûts. Parmi ces aides, il y a la prime à l’investissement pour les panneaux solaires en autoconsommation, qui a été mise en place par l’État pour encourager les particuliers et les entreprises à produire leur propre électricité renouvelable.

Cette prime est versée par EDF OA Solaire aux propriétaires d’installations photovoltaïques pour amortir le coût d’acquisition des panneaux solaires, de l’onduleur, de la main d’œuvre, etc. Elle est applicable à toutes les installations pour particuliers.

Prime à l’autoconsommation au 1er Trimestre 2023 :

Le coût d’une installation photovoltaïque varie en fonction de sa puissance et de ses spécificités. En moyenne, pour une installation de 3 à 9 kWc, les prix oscillent entre 8 000 € et 20 000 € TTC, pose comprise. Le coût peut varier selon le type de panneaux (monocristallins ou polycristallins), le type de pose (intégrée ou fixée), et le nombre de panneaux nécessaires.

Les panneaux monocristallins, bien que plus coûteux, sont également plus puissants que les polycristallins. Pour les bricoleurs au budget limité, il est possible d’opter pour un kit solaire à installer soi-même. Cependant, il est important de noter que cette option ne permet pas de bénéficier des aides de l’État.

Si vous songez à l’installation de panneaux photovoltaïques chez vous, il est crucial de déterminer le nombre de panneaux dont vous avez besoin. Cependant, il n’y a pas de réponse universelle à cette question, car la quantité d’énergie dont vous aurez besoin dépend de votre consommation électrique.

En général, pour une maison de 60 m², prévoyez environ 3 kWc (kilowatt-crête) de panneaux solaires. Cela représente six à huit panneaux et environ 20 m² de toiture. Cependant, ces chiffres peuvent varier en fonction de vos besoins énergétiques spécifiques, tels que la climatisation ou le chauffage de la piscine. Avant de commencer votre projet, vérifiez la surface disponible sur votre toit et son orientation pour obtenir les résultats les plus précis.

Il existe deux grandes familles de panneaux solaires : les panneaux monocristallins (noirs) et les panneaux polycristallins (bleus). Bien que les deux contiennent du silicium, ils présentent des différences significatives :

Les panneaux monocristallins sont composés d’un seul cristal de silicium orienté dans la même direction, ce qui leur permet de produire plus d’électricité en présence d’un rayonnement direct.

Les panneaux polycristallins, quant à eux, sont constitués de plusieurs cristaux orientés vers l’extérieur. Ils ont une teinte bleutée et captent plus facilement la lumière indirecte.

Il existe également une troisième catégorie de panneaux solaires, les panneaux amorphes. Ils sont composés d’une fine couche de silicium, sont légers, minces et parfois pliables. Bien que facilement fabriqués et peu gourmands en énergie, leur rendement est inférieur à celui des panneaux cristallins, c’est pourquoi ils sont rarement choisis. Toutefois, ils sont parfaitement adaptés aux bâtiments ne pouvant supporter le poids des panneaux solaires classiques.